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Ce qui est toxique pour les européens l’est aussi pour le reste du monde. Non au pesticides toxiques !

Le glyphosate et l’atrazine font partie des nombreux produits hautement toxiques, même à très faible dose, dont nous souhaitons interdire l’autorisation.

Pourtant les sociétés Bayer, BASF, Corteva Agriscience, FMC, Syngenta s’entêtent à vouloir se faire du profit au dépit de la santé des gens. Avec l’aide de puissants lobbys, ces géants de l’agrochimie, ont réalisé plus du tiers de leur chiffre d’affaires mondial (4,8 milliards de dollars en 2018) avec des produits à base de substances toxiques qui sont interdites au sein de l’Union Européenne (UE).

Parmi ces produits, on trouve au moins 54 substances classées cancérogènes, toxiques pour la reproduction ou perturbateurs endocriniens par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Quelques faits sur ces produits : 

• Ils causent, chaque année, environ 25 millions d’intoxications graves dont 220 000 morts

• 60 % de leurs ventes se font dans les pays émergents ou en développement

• Le « best-seller » l’atrazine, utilisée massivement comme désherbant du maïs, est interdite dans l’Union Européenne depuis 2003

• 4% des ventes, soit 555 millions d’euros, concernent des substances dont la toxicité est encore plus aiguë, comme la lambda-cyhalothrine qui est classée « mortelle en cas d’inhalation » par l’Autorité européenne des produits chimiques, et qui pourtant est toujours autorisée dans l’UE.

L’Europe complice ?

En continuant à produire ces substances jugées toxiques pour les européens et en autorisant leur exportation, nous sommes complices de l’empoisonnement de milliers de personnes dans le monde.

Mais, étant donné que l’UE autorise la présence de résidus de certaines de ces substances dans nos importations de nourriture, l’UE prend aussi le risque de voir une partie de ces produits hautement toxiques revenir sur son marché et menacer la santé des Européens.

Quelles solutions ?

Dans le cadre de la stratégie durable pour les substances chimiques l’UE doit :

• Adopter un objectif chiffré de réduction de l’utilisation des pesticides intra et extra européen.

• La lutte intégrée contre les nuisibles doit devenir une condition à l’obtention des aides dans le cadre de la PAC (Politique Agricole Commune).

• Mettre en place un système de test indépendant et transparent pour l’autorisation de pesticides sur le marché européen

Et dans le cadre de la politique commerciale l’UE doit :

• Inclure dans les chapitres de développement durable des mesures précises sur l’import/export des pesticides afin d’avoir les mêmes standards que les produits européens et ne pas permettre l’exportation de produits toxiques interdits en Europe.

• faire en sorte que ce chapitre lié aux exigences sociales et environnementales soit respecté par les parties signataires avec un mécanisme de sanction comme le sont tous les chapitres d’un accord commercial.

• Et surtout respecter les niveaux maximums de résidus autorisé, fixé sur des bases scientifiques et sanitaires afin de protéger tous les consommateurs qu’ils soient européens ou non. Ces niveaux maximums ne sont pas des barrières commerciales à lever à tout prix, mais des barrières sanitaires pour protéger la santé de tous !

L’UE doit respecter les objectifs qu’elle s’est fixé en matière de protection de la santé et de l’environnement, démocratiser l’usage des pesticides durables dans toutes les législations (F2F, PAC, Green Deal, Beating Cancer Plan), accélérer le développement des pesticides à faible risque (objectif 100%) et sortir au plus vite les substances dangereuses du système.