Stratégie chimiques
Situation en Côte d’Ivoire
Conflit Israelo-palestinien
Situation en Érythrée
Situation en Iran
Situation en Arabie saoudite
Situation au Liban
Situation au Philippines
Assurons la protection du Dr Denis Mukwege
Situation au Bélarus
Nouvelle commission spéciale sur la lutte contre le cancer
Le Parlement européen instaure une commission spéciale sur la lutte contre le cancer et j’en serais membre.
Elle aura pour mission:
– d’évaluer les opportunités d’action pour l’UE
– d’identifier des législations à adopter
– soutenir la recherche
– aider à prévenir et combattre la maladie
Commission DROI
Je m’interroge sur notre institution suite aux résultats du vote de l’accord euro-méditerranéen UE-Israël relatif aux services aériens. On parle de la Chine, on parle de la Russie, mais quand il s’agit du conflit israélo-palestinien, il semble que nous soyons amputés d’une capacité de décider.
Webinar :Regulating responsible business conduct A coherent approach for Europe and the World
Commission ENVI
Les accords commerciaux ont prouvés leur incapacité à faire respecter le droit environnemental.
Nous ne voulons plus de marketing, nous voulons des accords commerciaux de nouvelle génération avec des chapitres de développement durable qui sont contraignants et avec sanctions. Les victimes doivent avoir la possibilité d’introduire des plaintes et d’obtenir gain de cause contre des multinationales qui ne respectent pas les droits humains et environnementaux !
Commission ENVI
La protection des citoyens et de notre planète contre les effets néfastes des produits auxquels ils sont exposés (pesticides, pollutions, fertilisants,…) doit être notre priorité.
De nombreuses substances cancérigènes et perturbateurs endocriniens se retrouvent dans les produits de consommations journalier des citoyens ! Nous devons aller vers un usage des chimiques plus responsable! l’UE doit accompagner les industries vers une transition plus durable, non toxique et tourné vers une économie circulaire.
Intervention sur Aljazeera Media Institute
Echange de vues avec le Haut Représentant de l’UE pour les Affaires étrangères au sujet des conséquences de la crise actuelle sur la politique étrangère et sur le plan d’action de l’UE 2020-2024 sur les droits humains. La promotion des valeurs des droits de l’Homme doit rester au centre de nos préoccupations dans la gestion de cette crise du Covid 19. En ce sens, j’ai interpellé M. Borrell sur les relations de l’UE avec l’Inde, mais aussi sur la place des droits humains dans les relations commerciales.
Il convient, par ailleurs de rester attentifs aux pays qui, profitant des conditions actuelles, prendraient des mesures restreignant les libertés fondamentales de leur population. Au nom de la sous-commission DROI, j’ai rappelé nos demandes de veiller notamment à :
1. respecter les droits humains et des libertés fondamentales malgré les mesures d’urgence prises dans le cadre de la lutte contre la pandémie;
2. poursuivre l’assistance aux pays partenaires, en particulier aux populations les plus vulnérables,
3. suivre les recommandations des Nations Unies concernant la libération des défenseurs, la surpopulation dans les prisons et les conditions des migrants.
Echange de vues avec le Haut Représentant de l’UE
Echange de vues avec le Haut Représentant de l’UE pour les Affaires étrangères au sujet des conséquences de la crise actuelle sur la politique étrangère et sur le plan d’action de l’UE 2020-2024 sur les droits humains. La promotion des valeurs des droits de l’Homme doit rester au centre de nos préoccupations dans la gestion de cette crise du Covid 19. En ce sens, j’ai interpellé M. Borrell sur les relations de l’UE avec l’Inde, mais aussi sur la place des droits humains dans les relations commerciales.
Il convient, par ailleurs de rester attentifs aux pays qui, profitant des conditions actuelles, prendraient des mesures restreignant les libertés fondamentales de leur population. Au nom de la sous-commission DROI, j’ai rappelé nos demandes de veiller notamment à :
1. respecter les droits humains et des libertés fondamentales malgré les mesures d’urgence prises dans le cadre de la lutte contre la pandémie;
2. poursuivre l’assistance aux pays partenaires, en particulier aux populations les plus vulnérables,
3. suivre les recommandations des Nations Unies concernant la libération des défenseurs, la surpopulation dans les prisons et les conditions des migrants.
Une Europe solidaire
Cette pandémie est catastrophique pour les victimes directes du virus, mais aussi pour tous les citoyens européens, particulièrement pour les plus vulnérables. L’effort de l’Europe à été considérable, mais il va falloir faire plus et autrement. Un budget plus ambitieux et une mutualisation de la dette sont nécessaires pour faire face au choc économique et social.
L’austérité à mis à mal nos systèmes de santé et nos services publiques qui sont pourtant de merveilleux outils de solidarité. La crise du Covid-19 nous l’a encore une fois démontré, la solidarité passera par un renforcement de ces secteurs vitaux ! Nous devons aussi mettre fin à la concurrence fiscale. La pandémie n’a pas de frontière, elle touche tous les pays y compris les plus vulnérables. La solidarité européenne devra s’étendre à l’Afrique aussi.
Politique migratoire
Cette pandémie est catastrophique pour les victimes directes du virus, mais aussi pour tous les citoyens européens, particulièrement pour les plus vulnérables. L’effort de l’Europe à été considérable, mais il va falloir faire plus et autrement. Un budget plus ambitieux et une mutualisation de la dette sont nécessaires pour faire face au choc économique et social.
L’austérité à mis à mal nos systèmes de santé et nos services publiques qui sont pourtant de merveilleux outils de solidarité. La crise du Covid-19 nous l’a encore une fois démontré, la solidarité passera par un renforcement de ces secteurs vitaux ! Nous devons aussi mettre fin à la concurrence fiscale. La pandémie n’a pas de frontière, elle touche tous les pays y compris les plus vulnérables. La solidarité européenne devra s’étendre à l’Afrique aussi.
Politique migratoire
Nous avons entendu, la Grèce est le bouclier de l’Europe, nous devons protéger les frontières de l’Europe, il faut décourager les migrants, … et j’en passe. Quelle honte !
L’union Européenne est dans l’illégalité totale, elle prive des milliers de personnes en danger, de leurs droits. Cessons de faire croire aux européens, de vous faire croire que dresser des frontières est une solution efficace. C’est faux ! Quel cynisme que de continuer à donner plus d’argent à R.Erdogan qui fait partie du problème et non de la solution.
Nous devons revoir l’ordre de nos priorités :
Priorité à la protection des êtres humains
Nous devons arrêter de sou traiter à des pays tiers
Il faut une coalition des États volontaires
Il faut appliquer la directive de 2001
Nous devons modifier le règlement de Dublin Les solutions sont là, mais il faut des volontés politiques !
Vote de la liste des projets d’intérêts communs (PCI) de la Commission
Aujourd’hui les députés européens doivent voter pour approuver la 4ème liste des projets d’intérêts communs établis par la Commission.
Cette liste inclut 32 projets liés au gaz ce qui est interpellant à l’heure du Green Deal.
Ce qui est inutile, puisque l’Europe possède déjà suffisamment d’infrastructures pour répondre à la demande en gaz au niveau européen.
Ces projets enfermeraient l’Europe pour encore 40 ans de dépendance aux énergies fossiles, un non-sens au vu de l’urgence climatique. Il faut donc rejeter cette liste qui a été établie avant le Green Deal et revoir d’urgence les critères d’éligibilité de tels projets aux fonds européens.
Accord UE-Vietnam
Voter un accord commercial libéral avec un régime autoritaire au nom de la défense des droits humains relève du surréalisme . Nous pouvons faire mieux par rapport à cet accord ; couvrir les droits sociaux et environnementaux avec des mécanismes contraignants avec sanction par exemple. Donnons nous le temps de modifier cet accord.
La nouvelle stratégie globale UE-Afrique
La plus part des accords de coopération que nous avons eu avec le continent africain étaient là pour maintenir notre influence et nos intérêts européens sur le continent.
Le bilan après un demi siècle de coopération n’est pas glorieux si on regarde les indices de développement, les inégalités ou bien l’insécurité sur le continent!
Cependant, je salue l’initiative de la future stratégie de UE/Afrique, mais nous devons faire preuve de cohérence et de transparence dans nos rapports et nos politiques dans nos futurs accords.
Je dis oui à une stratégie d’union UE-Afrique, mais en évitant les erreurs du passé.
Situation humanitaire des réfugiés
Depuis 2009, la situation au Nigeria ne cesse de s’empirer et le pays fait face à de nombreuses attaques terroristes perpétrées par Boko Haram.
L’insécurité dans la région pousse les populations à l’exode avec plus d’1,8 millions déplacés internes et 7,1 millions de personne en besoin urgent d’aide humanitaire, principalement dans le Nord-Est du pays.
Le gouvernement du Nigéria et ses partenaires internationaux doivent renforcer leurs efforts pour mettre fin à l’insécurité dans le pays.
Les droits de l’enfant à Madagascar
Situation en Guinée
En Guinée, les manifestations de l’opposition et de la société civile contre le référendum d’Alpha Condé ont donné lieu à de violentes répressions de la part des forces de sécurité guinéennes.
Ces violences mettent en lumière l’incapacité des forces de sécurité à répondre de manière adéquate aux situations de crise dans le pays et ce depuis des années.
Depuis octobre 2019, au moins vingt-huit civils et un gendarme ont été tués lors de ces affrontements. Si l’on remonte à 2015, ce sont plus de 70 manifestants et passants qui ont perdu la vie.
Nous condamnons cette violence :
📍 Le gouvernement guinéen doit améliorer la gestion des manifestations afin de créer un environnement sécurisant pour les manifestants.
📍 Une enquête doit être ouverte contre les auteurs de violences et de meurtres.
📍 Il faut libérer immédiatement les personnes ayant été emprisonnées en exerçant leur droit fondamental à manifester.
Nous appelons le président et le gouvernement à travailler avec la CEDEAO afin de trouver une solution démocratique à cette crise politique avec comme pilier central les droits de l’homme. Nous appelons le SEAE à s’engager aux côtés de la Guinée dans un dialogue et une médiation pour faire face aux violences liées aux élections.
Situation au Nigeria
Le Nigeria fait face à de nombreuses attaques terroristes, kidnappings et meurtres perpétrés par Boko Haram. En tout, plus de 36.000 personnes ont été tuées par le groupe islamiste depuis 2009. L’insécurité dans la région pousse les populations à l’exode avec plus d’1,8 millions déplacés internes et 7,1 millions de personne en besoin urgent d’aide humanitaire, principalement dans le Nord-Est du pays. Le gouvernement du Nigéria et ses partenaires internationaux doivent renforcer leurs efforts pour mettre fin à l’insécurité dans le pays.
Un plan doit également être mis en place pour mettre fin à l’insécurité alimentaire, la malnutrition et le manque de sécurité médicale des personnes déplacées et en particulier les femmes et les enfants. Les auteurs des attaques et des crimes commis par Boko Haram doivent être poursuivis en justice et condamnés pour les crimes qu’ils ont commis.
Le gouvernement nigérian doit garantir la responsabilité des violations passées et récentes des droits de l’homme par les forces de sécurité. Enfin, nous exhortons les autorités nigérianes à mettre immédiatement fin à la détention militaire d’enfants et à transférer tous les enfants aux autorités civiles de protection de l’enfance.
Situation au Burundi
La crise politique au Burundi a un impact dévastateur sur la population burundaise qui voit ses droits économiques et sociaux bafoués. Depuis 2015, le droit fondamental au vote est mis en difficulté.
Des personnes considérées comme opposants politiques au sens large ont été menacées, poussées à l’exil, emprisonnées et parfois même victimes d’exécutions sommaires. Le droit à la liberté d’expression est également mis à mal et l’espace pour la société civile et les médias est de plus en plus restreint. Le 22 octobre 2019, Christine Kamikazi, Agnès Ndirubusa, Térence Mpozenzi, Egide Harerimana, quatre journalistes du groupe Iwacu ainsi que leur conducteur Adolphe Masabarikiza ont été arrêtés et accusés de complicité d’atteinte à la sécurité de l’Etat. Jean Bigirimana journaliste du groupe Iwacu est porté disparu depuis juillet 2016, sans que les autorités ne le mentionne. En octobre 2015, le journaliste Christophe Nkezabahizi, sa femme et ses deux enfants ont été assassinés à leur domicile sans qu’une enquête transparente ne soit mise en place contre les auteurs. Ces manquements presque systématiques des autorités constituent une violation du droit des Etats de protéger ses citoyens.
Nous condamnons fermement l’intimidation et les arrestations arbitraires perpétrées envers les journalistes et la fermeture des radios publiques qui contribuent à instaurer un climat de peur dans le secteur des médias au Burundi, qui plus est à l’approche des élections de cette année. Nous appelons à la libération immédiate des journalistes d’Iwacu et de toute personne emprisonnée pour avoir exercé son droit à la liberté d’expression. Les autorités sont tenues d’assurer à chaque citoyen un accès aux services publics tels que l’accès à la nourriture, à l’eau et à l’éducation et de laisser libre accès aux acteurs d’aide humanitaire. Afin d’éviter que la situation ne s’intensifie dans la région, nous appelons l’Union Africaine à envoyer ses observateurs des droits humains au Burundi.
Nous appelons l’UN à lancer des enquêtes impartiales sur les personnes suspectées d’avoir commis des violations des droits humains et appelons à un renforcement des sanctions contre elles. Nous appelons les membres de l’UE à fournir une aide financière aux acteurs de la société civile du Burundi et appelons les diplomates de l’UE à veiller à ce que les lignes directrices de l’UE en matière de droits humains soient respectées en observant les procès des journalistes, prisonniers politiques et défenseurs des droits humains ainsi qu’en leur rendant visite dans les prisons.
Situation en Libye
Les représentants de l’UE l’ont déjà dit : il n’y a pas de solution militaire en Libye. Les interventions unilatérales, que ce soit en Libye ou ailleurs, n’ont jamais débouché sur une paix durable et l’histoire nous l’a démontré. L’engagement que prend l’UE pour mettre fin au chaos libyen est à encourager et je salue les initiatives prises en ce sens au niveau européen.
Néanmoins, l’UE doit rappeler à la Libye ces obligations en matière de respect des droits de l’homme. Les disparitions forcées, notamment de femmes et d’hommes politiques, ne sont pas des pratiques qui apaiseront la société. La députée Siham Sergiwa a disparu depuis le mois de juillet 2019. L’enlèvement de Mme Sergiwa et l’agression envers les membres de sa famille démontre les graves dangers auxquels sont confrontés les femmes actives dans la sphère publique en Libye, et les atteintes faites à la liberté d’expression.
Depuis 2014, plusieurs militantes et femmes politiques ont été assassinées, harcelées ou ont subi d’autres formes d’intimidation. Les femmes qui n’adhèrent pas aux normes sociales ou qui contestent les stéréotypes de genre sont tout particulièrement la cible de ce type de crimes. Face à la détérioration systématique de la situation des droits humains, plusieurs ONGs dont Human Rights Watch, Amnesty, et la FIDH exhortent les Nations Unies de mettre en place une commission d’enquête en Libye. Celle-ci donnerait la possibilité de tenir les personnes responsables pour ces crimes et de mettre un terme à l’impunité persistante. Je me joins à cet appel.
La solution en Libye n’est pas militaire. Elle n’est pas non plus autoritaire. Tout État a la responsabilité de protéger sa population et d’assurer la protection de leurs droits fondamentaux. Ceci doit rester au cœur de nos préoccupations dans nos relations avec la Libye.
Débat sur la résolution annuelle sur les droits de l’homme et la démocratie
La résolution que nous débattons aujourd’hui insiste sur le besoin d’une plus grande cohérence entre les politiques extérieures de l’Union et sa politique des droits de l’homme. C’est une condition indispensable au succès d’une politique européenne efficace en matière de droits de l’homme. Nous pouvons adopter toutes les stratégies du monde pour protéger les défenseurs des droits de l’homme, mais elles n’auront aucun impact si cette volonté n’est pas reflétée dans nos stratégies sur l’environnement ou dans nos accords commerciaux et d’investissement ou bien encore dans nos politiques migratoires. Si nous voulons être efficaces, nous devons être crédibles.
C’est dans cet esprit que cette résolution demande que l’Union dresse un bilan précis de tous les effets de ses politiques sur les droits de l’homme pour les améliorer, veille à ce que ces dernières soient revues à la lumière de ces analyses; et mette en place des mécanismes plus efficaces pour éviter et atténuer toutes incidences négatives en garantissant notamment l’accès des populations affectées à des moyens de recours.
Quel bilan pour l’Europe en 2019 ?
Retrouvez mon intervention dans Ici l’Europe aux cotés de Caroline de Camaret et Jean-Louis Bourlanges , Député français, Président de la Commission des Affaires européennes de l’Assemblée nationale. Nous y avons dressé le bilan de l’année 2019 en Europe : élection d’Ursula Von Der Leyen à la tête de la Commission, verdissement du Parlement ou encore la saga du Brexit.