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Sortie du rapport suite à la mission en Ouganda sur les projets catastrophiques de Total Energies

Le rapport qui vient d’être publié ce 1er décembre de quatre députés européens met en lumière les violations de droits humains et les dommages environnementaux causés par le projet EACOP.

Les citoyens doivent savoir ce que font nos entreprises européennes, elles doivent être tenues pour responsables et répondre de leurs actes ici ou ailleurs.

Ce rapport fait suite à une mission qui s’est tenue en Ouganda du 24 juillet au 1er août 2022, où quatre eurodéputés – Pierre Larrouturou (France, Nouvelle Donne/S&D), Marie Arena (Belgique, S&D), Katalin Cseh (Hongrie, Renew), Malte Gallee (Allemagne, Verts/ALE) – s’étaient rendus en vue de rencontrer les divers acteurs impliqués dans la construction des projets pétroliers Tilenga et EACOP (East African Crude Oil Pipeline).

L’objectif de cette mission était d’évaluer les problématiques et les impacts liés aux projets d’extraction Tilenga et d’oléoduc EACOP, développés par Total Energies en Ouganda et en Tanzanie.

Le rapport fait état de risques :

  • D’une expropriation partielle ou totale des terres de près de 118 000 personnes sans indemnisation juste et préalable.
  • Sur le front de l’environnement et de la biodiversité en matière de pollution de l’air, des sols, des eaux.
  • Sur le plan climatique, les émissions liées à l’exploitation et à l’utilisation du pétrole ougandais sont estimées, lors du pic de production, à plus de 33 millions de tonnes de carbone émises chaque année, soit près du double des émissions totales combinées de l’Ouganda et de la Tanzanie.

 

Suite à cette mission, le Parlement Européen avait voté une résolution d’urgence le 15 septembre condamnant « les violations des droits de l’homme en Ouganda et en Tanzanie” en lien avec ces projets pétroliers.

Une action en justice contre les projets EACOP et Tilenga a aussi lieu actuellement devant la Cour de Justice d’Afrique de l’Est.