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Les femmes paient le prix fort des discriminations à l’âge de la retraite !

Ce mercredi 14 juin 2017, le Parlement européen était appelé à se prononcer sur sa stratégie pour prévenir et éliminer les inégalités dans les pensions entre les hommes et les femmes.

Au sein de l’Union européenne, les femmes perçoivent, en moyenne, des pensions jusqu’à 40 % plus faibles que celles des hommes, et cet écart n’a fait que se creuser dans certains pays au cours des cinq dernières années. Cette différence n’est autre que la conséquence des inégalités dont sont victimes les femmes tout au long de leur carrière.

En terme de salaires, les femmes subissent des écarts de rémunération qui vont de 5% dans les meilleurs des cas à 20% dans les situations les plus  critiques. Les types de profession exercés sont également source de discrimination pour les femmes, avec des fonctions cadres et dirigeantes qui restent principalement masculines ; mais aussi la nature et la durée de l’emploi, où les emplois à temps partiels restent principalement exercés par les femmes (souvent pour des raisons familiale). Les femmes sont également davantage amenées à prendre des interruptions de carrières ou à se retirer temporairement ou définitivement du marché de l’emploi pour s’occuper de leurs proches.

Conséquences

Toutes ces inégalités se répercutent inévitablement et de façon renforcées lors de l’arrivée à la retraite. Les récentes réductions et gel des pensions pratiqués par différents gouvernements européens ont également un impact direct pour les femmes, qui en sont à nouveau les premières victimes avec un risque de pauvreté et d’exclusion sociale d’autant plus grand. La fragilisation du premier pilier (par répartition) de retraite et le renforcement du second voire du troisième pilier par capitalisation est également extrêmement défavorable aux femmes.

Pour Maria Arena, eurodéputée PS: « les inégalités auxquelles sont confrontées les femmes tout au long de leur carrière conduisent à des disparités importantes sur les plans de retraites. Alors que nous plaidions pour des mécanismes de solidarité forts capables d’inverser cette tendance à la discrimination dont souffrent particulièrement les femmes, la droite néolibérale a rejeté en grande partie  ces mécanismes fédérateurs et fait plutôt le choix de  l’individualisme »

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