Au Parlement européen, non seulement on refuse le droit de grève aux interprètes, mais on sanctionne les eurodéputés qui s’en offusquent. L’eurodéputé Génération.s Guillaume Balas nous explique la situation.
Depuis le début du mois de juin, les interprètes du Parlement européen – et Dieu sait s’ils sont indispensables au bon fonctionnement de la machine UE et ses 24 langues officielles – sont en grève, du moins essayent-ils. Ils protestent principalement contre le rythme de travail, qu’ils jugent trop dense, d’autant plus que l’administration du Parlement veut augmenter leur temps en cabine d’interprétation, de 7h à 7h30.
Début juillet, les interprètes interpellaient les eurodéputés dans une lettre ouverte, avec effets puisque le 3 juillet, plusieurs parlementaires venaient interrompre la séance plénière en coupant les...